Ce matin, pendant que je buvais mon café du petit-déjeuner, j’ai visionné une vidéo philosophique, diffusée sur une chaine Facebook : Un petit shoot de Philo.
Le thème en était la vérité, et le mensonge, la façon de l’exprimer, en fonction de la personne en face de nous.
C’était tout simplement fascinant, et surtout, cela permet de réfléchir à ce que l’on dit, comment on le dit, et a qui on le dit.
Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.
Nous connaissons tous cet adage, mais qu’en est-il vraiment ?
Comment dire la vérité ?
La façon dont on communique tient une place très importante. C’est un élément clé de notre bien-être, car il conditionne ce que l’on envoie aux autres, et donc la relation que l’on crée avec eux.
Il est donc indispensable d’être honnête, franc et sincère, s’il on veut que les autres nous considèrent comme quelqu’un de fiable.
Mais peut-on tout dire pour autant ?
L’autre élément indispensable à un bien-être social tient dans le fait de ne pas nuire à autrui. Plus difficile à mettre en place encore, surtout dans notre société actuelle, qui glorifie l’égocentrisme, et qui relègue la bonté au rang de faiblesse.
L’avis de Kant
Cette vidéo nous explique comment Kant, défendeur de la vérité quoi qu’il en coûte, en tant que « devoir », s’oppose à Benjamin Constant, qui nous dit :
Dire la vérité n’est donc un devoir qu’envers ceux qui ont droit à la vérité. Or, nul homme n’a droit à la vérité qui nuit à autrui.
Autrement dit, il est indispensable, avant de délivrer une vérité, de s’assurer qu’elle ne blessera pas la personne qui la reçoit.
On a tous connu des personnes qui s’affirment franches et directes, et qui, sous couvert de vérité, se permettent de dire à d’autres des choses blessantes.
Peut-on dire à une personne qu’elle est laide, trop grosse, où que sais-je encore, alors qu’elle ne vous a rien demandé et n’ai pas prête à l’entendre, aussi vrai que cela soit ?
Nous avons donc un devoir de conscience, plutôt qu’un devoir de vérité.
La vérité ne peut-être dite qu’a des personnes capables de l’entendre,
et à la condition que cette vérité ne nuise pas à autrui.
Le 1er accord toltèque dit « Que ta parole soit impeccable ».
C’est à dire : « Parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez. N’utilisez pas la parole contre vous ni pour médire d’autrui. »
C’est un précepte vraiment très fort, et qui rejoint de façon très simple ce qui est dit plus haut. La vérité, oui, blesser l’autre, non. C’est aussi simple que ça.
Mettez à profit cette idée dans votre façon de vous exprimer,
et vous verrez que votre rapport avec les autres ne pourra que s’améliorer.