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Conversation avec mon père

C’est une conversation que j’ai eu avec mon père, il y a des mois, et que je voulais publier.

Mon père a été mon premier maître à penser – aujourd’hui, on dirait mon mentor-. C’est un homme passionnant, extrêmement cultivé, et qui m’a appris à réfléchir, et à toujours faire le tour complet d’une idée avant de l’accepter.

C’est lui qui m’a donné mes premiers livres sur la spiritualité et le développement personnel, à une époque où ça n’était pas encore devenu une mode.

Il se passionne pour l’Histoire, l’Art et la Religion… Et nous avions eu cette discussion après la visite de l’église St Martin de Sillegny, dont les murs sont entièrement recouvert de fresques datant de 1540.

Conversation avec mon père

Christian:
Nous regardions le retable d’Issenheim : un des tableaux porte sur la tentation de Saint-Antoine. Saint-Antoine était un ermite. Il a vécu dans le désert, et y a subi des tentations, qu’il a représenté sous forme de monstres, qui venaient l’assaillir. Bien sûr, ce thème a inspiré beaucoup de gens, on en a fait plein de tableaux.

Esther:
Oui, j’ai travaillé sur une de ces représentation quand j’étais aux Beaux-Arts, une gravure de Jacques Callot.

Christian:
Dans la culture initiatique, la rencontre avec ses propres monstres, ce sont les tentations : la luxure, la jalousie, etc… Tous les fantasmes, toutes les tentations de l’individu. Saint-Antoine les a vécus sous forme de monstres qui venaient l‘assaillir, comme d’autres artistes qui les ont représenté ainsi. Jérôme Bosch en a fait d’autres, par exemple. Ou Rudolf Steiner, qui explique ce processus et dit : “Dans le processus d’initiation, à un moment donné, on rencontre ce qu’on appelle dans la tradition ésotérique occultistes “Les gardiens du seuil”. Ce sont ces monstres qui sont qui sont en toi. En psychanalyse, c’est la même chose : il faut les vaincre d’une certaine manière pour passer le seuil, pour entrer dans dans un autre état. Et ces gardiens du seuil sont effrayants. C’est qu’ils font tout pour empêcher l’homme de passer de l’autre côté. «

Il y a d’autres représentations, par exemple, aux tympans des cathédrales. On a représenté le tétramorphe : les quatre individus et le Christ au milieu, dans une mandorle (une forme d’amande).

Mandorle veut dire amande en espagnol. On l’obtient avec deux cercles qui se croisent dans les centres, et qui forme une ellipse. Il existe un hiéroglyphe ancien égyptien de cette forme-là. Et cela se traduit par porte. Dans la représentation, sur les tympans des cathédrales, le Christ est au milieu : l’espace délimité par la superposition des deux cercles, c’est justement la porte. Le cercle de gauche, c’est le monde de la terre, le monde terrestre et de l’autre côté, c’est le monde céleste. Le Christ dit : “Je suis la porte. On passe par mon espace pour aller dans l’autre”. Il existe des vieilles statues, dans des églises anglicanes surtout, qui représentent des femmes en train de montrer leur sexe. Et quand tu fais la forme de la mandorle des deux cercles, etc.

Esther :
Il y a un être qui naît aussi par là.

Christian:
Symboliquement, c’est ça la porte aussi. Tu vas naître de nouveau, tu dois entrer dans le vagin pour ressortir ensuite. De corporel, tu deviens spirituel.

Par exemple, la pierre noire pour les arabes. Elle est enserrée dans une forme en argent, qui est une forme de de vagin justement. Et cette pierre noire était déjà adorée avant l’islam. C’était la déesse Astarté qui était vénérée. On retrouve toujours les mêmes choses partout, les mêmes symboles, les mêmes signes, etc.. Mais malheureusement, on ne décrypte plus rien, on ne comprend plus rien. Dans une cathédrale : pourquoi le bœuf en bas? Le haut et le bas, ça n’a pas la même valeur. La gauche et la droite non plus.

Donc celui qui est à gauche et en bas, il est moins-moins : le bœuf, la vache, le ruminant. Le lion est plus-moins, mais il est en bas. L’aigle est plus-plus : il est à droite. C’est l’esprit, le spirituel, la tête… Tout ça, ça avait un sens et c’était ce n’était pas pour rien. Et tout ça, c’est lié à l’astrologie mésopotamienne.

Esther:
C’est vrai que les gens n’ont pas cette culture. En fait c’est ils l’ont jamais eue. Le problème de ce siècle, c’est qu’on a cru qu’on pouvait donner de la culture et de l’éducation à tout le monde. Mais on voit bien que ce n’est pas le cas, et que tout le monde n’en veut pas. La question, c’est effectivement, si on veut que l’homme puisse évoluer dans une autre dimension, autre paradigme… Est ce qu’on peut arriver à ce que les gens ouvrent un peu leur esprit?

Christian:
Je ne sais même pas si, en cas de peur, de catastrophe, les gens réagiraient. Je ne sais pas.

Esther :
Il y a eu la pandémie: il y a eu plein de gens qui ont fait des choses.

Christian:
Oui, mais c’est une minorité par rapport à la masse.

Esther:
Oui, effectivement, c’est une minorité. La pandémie a eu cet avantage que ça permis à tout le monde de se poser, de réfléchir sur sa vie. Mais le jour où ça a été terminé, une partie des gens sont retournés à leur vie d’avant. Est-ce qu’ils ne sont pas capables de faire plus? Il y a quand même une partie des gens qui se sont dit « Peut être que je peux faire autre chose de ma vie. Finalement, je veux faire autrement ». Mais c’est vraiment une petite partie.

Christian :
Je viens de relire un bouquin que j’avais acheté, que je me souvenais pas l’avoir lu, qui s’appelle « La Source noire ». C’est un journaliste qui raconte à travers des personnages, le parcours des gens qui sont intéressés à la mort. Et dans notre société, on a complètement escamoté le phénomène de la mort. C’est à dire que quelqu’un qui est en phase finale, en train de mourir, il n’existe déjà plus.

On le mets à l’hôpital, puis il meurt.
A travers des expériences, l’écrivain a mis en évidence la période de l’agonie : il y a tout une évolution, il y a une période de révolte contre l’idée, quand quelqu’un sait qu’il va mourir. Il arrive donc un temps de révolte. Et puis après il y a une phase d’acceptation. Les gens vont vers une espèce de sérénité, et c’est ça qu’on ne vit plus. On ne permet plus aux gens, parce qu’on les drogue…. Alors évidemment, il faut enlever la douleur, éviter la souffrance, mais pas la conscience. C’est la préparation à la mort. Cette conversion que le gens n’ont pas faite pendant leur vie, c’est l’ultime chance de la faire. C’était au moins c’était ce qu’il avait bien dans l’Église catholique : l’extrême onction. On faisait plus semblant de croire que cela allé s’améliorer.

Et on était avec celui qu’on accompagnait dans la mort. Mais c’est loin d’être passé dans notre société…

C’est une chance d’avoir accompagné ma maman jusqu’à ça, jusqu’à son dernier souffle. Et vraiment, elle était sereine. Oui, c’est une des dernières choses que nous ait dite : « C’est bon si c’est ça mourir finalement, c’est pas si grave que ça. » On a peu parler, poser des questions. On a pu discuter et vraiment elle s’est préparée. A la fin, on se demandait même : elle faisait des gestes comme si elle parlait à des gens…

Christian:
Les médecins disent que c’était du à l’urée. Ils trouvent une explication physiologique à tout. On dit aussi que si ça va mieux, c’est parce que le cerveau se met à secréter des endorphines, pour que les gens ne souffrent pas.

Esther
Ce qui est vrai aussi.

Christian:
Oui mais n ne veut pas admettre qu’il y ai autre chose.

Esther:
Tu sais, Michel est mort il y a un mois . Nous sommes est allés à son enterrement. Après mon A V.C, je culpabilisait beaucoup, et je me disais « Il faudrait que je le rappelle, il faut que je reprenne contact avec lui ». Et un jour, j’ai pris mon courage à deux mains et je l’ai appelé. On est resté cinq minutes au téléphone. Juste le temps de dire :  « Excuse moi Michel, d’avoir laissé tomber ». Il est mort le soir même. Et je sais qu’il attendait qu’on fasse la paix tous les deux. Il m’a pardonné. Je me dis souvent « Heureusement, je l’ai fait parce que s’il était mort sans que que je l’ai appelé, je m’en serai voulu tout le reste ma vie ! » C’est vraiment important d’arriver à accompagner les gens -même si sur ce coup-là, on n’a rien fait du tout-. Mais il est indispensable de finir tout ce que tu as à finir, de faire ses adieux.

Christian:
Ça me fait peur. On en parle plus. Même dans les églises, on en parle plus.

Hier par exemple, nous sommes allés à un enterrement. Le curé qui fait son office, et c’est tout.

Esther :
Myriam est très catholique. C’est important pour elle, elle a été élevé dans un pensionnat de sœurs. Et ça m’a permis de réaliser un certains nombre de choses. François-Jérôme n’est pas catholique, ni moi,donc nous n’y connaissons pas grand-chose. Et les rituels sont important, dans l’Église catholique. Ils ont été créé au départ pour me permettre de matérialiser des réflexions, des transformations. Sauf que aujourd’hui, il n’y a plus que le rituel. Ça n’a plus aucun sens. Il reste juste encore les égrégores qui y sont liés. On a vidé du sens tous les rites de passage, du baptême à la mort. Le protestantisme ne fait pas exception, malheureusement.

Christian:
C’est ce que reprochait Jung, qui était protestant. Son père était pasteur et il reprochait d’avoir supprimé tous les rituels.

Esther:
On a « jeté le bébé avec l’eau du bain ». Certes, il y en avait trop, c’était nul, mais on a juste tout viré. Et aujourd’hui, ça ne veut plus rien dire, on ne sait plus à quoi ça sert. Je ne suis pas contre les rituels, bien au contraire. Par exemple, quand tu élèves un enfant : il a besoin de rituels, il a besoin de ça, ça l’aide à se construire, etc…

En matière d’ésotérisme, ce n’est pas mieux. Il faut des rituels, des objets comme un pendule, par exemple.. Sauf que ce n’est pas l’objet qui est magique. C’est ce que tu y mets. C’est ça que les gens ne comprennent pas. Bien sûr, il faut un point d’entré. Mais souvent les gens s’arrêtent au point d’entrée. Les samedi, un fois par mois, Myriam et moi allons à un cercle de femmes. Il y a eu une jeune femme, qui doit avoir environ 30 ans, et qui est toute repliée sur elle. Elle n’ose pas parler. Mais elle vient malgré tout parce qu’elle a des sensations, elle voit des trucs, mais elle ne sait pas comment faire. On en a discuté avec elle : « Oui mais moi je voudrais suivre des cours de voyance… »

Ou tu es medium, ou tu ne l’es pas. Mais ça ne s’apprend pas. Je sais bien qu’il faut commencer par quelque chose, mais tout de même… C’est tellement ancré dans notre société de consommation, que les gens ne peut pas imaginer que ça puisse être autrement autre chose. On peut acheter des compétences, des savoirs, donc pourquoi pas la médiumnité ?
J’ espère sue nous sommes à un changement et qu’on va sortir petit à petit de cette consommation à tout crin, de cette domination de l’un sur l’autre.

Christian:
C’est pire dans le domaine scientifique. Il y a des choses qui sont évidentes, mais il y a plein de scientifiques qui ne veulent pas le voir, qui ne veulent pas l’entendre. Par exemple, on a maintenant des preuves suffisantes pour montrer que l’esprit peut modifier la matière. J’ai encore lu un bouquin récemment, écrit par un ancien instit  qui a fait des expériences. « Je ne suis pas du tout scientifique, mais j’ai fait des expériences avec du matériel tout simple » Il montre que simplement le fait de contempler d’un verre d’eau en modifie la structure électrique. Il y a beaucoup de personnes qui ont fait ça.

Esther :
Masaru Emoto, par exemple

Christian:
Il y a Marc Henry. C’est un physicien qui vit à Strasbourg, et qui est chargé de recherche au CNRS. Il est spécialiste de la physique quantique aussi, et il dit que la mémoire de l’eau, ça pose plus de problèmes.

Esther:
Mais les scientifiques n’en veulent pas. Par exemple, les médicaments homéopathiques ont été déremboursés.

Christian:
La science a mis une barrière entre ce qui est matériel et ce qui est spirituel. En médecine aussi, il y a le médecin généraliste, il soigne les corps ; et l’esprit c’est pour le psychiatre. Mais il n’y a pas de correspondance entre les deux, c’est ou l’un ou l’autre etc.

Esther:
Mais il y a de plus en plus de médecins, de thérapeutes qui essaient de soigner de façon holistique. Certes, c’est une goutte d’eau dans la mer, mais ça existe.

Christian:
Oui, mais l’ordre des médecins leur fait un procès.

Je connais un psychiatre, donc il soigne des gens en psychiatrie. Mais s’ il utilise des antibiotiques, la Sécu fait un procès ! Or, il est médecin. Et selon la charte du médecin, celui-ci est libre de sa thérapeutique, en accord avec le malade. Malgré tout, la sécu lui fait un procès parce si il fait acheter des antibiotiques. Alors qu’il y a certaines maladies psychiatriques causée par une inflammation ou une infection quelque part. C’est la cause ou l’effet, mais on la soignant, on peut faire disparaître les symptômes.

Par exemple certains autistes : on peut les soigner avec des antibiotiques. Les médecins se sont rendu compte qu’il y avait une amélioration tout à fait par hasard. Au départ, c’était pour soigner une grippe, une infection. Puis ils se sont rendu compte que physiquement, psychiquement, il y avait une amélioration.

Esther :
Il y a tellement de choses à faire, dans tellement de domaines. François-Jérôme est nous sommes en train d’écrire un livre sur la numérologie, mais surtout sur la vision du monde qui est induite par tout ce que nous avons appris. Également sur le fait que on n’est pas fautif, mais on est tous responsables. Ce n’est pas pareil du tout. On est responsable de notre vie, et des choix qu’on a fait.

On essaie d’apporter notre pierre à l’édifice.

Christian:
Plusieurs fois, en étudiant une idée, je suis retombé sur les cartes du tarot : le mat, le boiteux. J’ai découvert que finalement, il y a tout un symbolisme du boiteux, qui est en rapport d’ailleurs avec le jeu de la marelle qu’on parcourt sur un pied. Donc, on boîte. L’homme boîte, car il n’est pas en équilibre : il est l’objet de deux forces contradictoires, entre lesquelles il n’arrive pas à choisir. Donc il boite. Le parcours qu’on fait dans la marelle, et qui va de la terre au ciel, ou à la mort. Le parcours initiatique se fait donc en boitant.
– Dans la Bible, Isaac passe toute une nuit à se battre, à lutter contre l’ange. Enfin, on traduit par ange un esprit, une force qui vient, et toute la nuit, il se bat contre et l’ange ne ne réussit pas à le vaincre, mais l’ange le blesse à la cuisse et il devient boiteux.

– Œdipe, ça veut dire pieds enflés. Œdipe boite parce qu’il a été suspendu par un pied par sa mère après sa naissance.

– Héphaïstos, le dieu de l’alchimiste, devient le dieu de la terre, le forgeron qui a la science. Il est boiteux.

– Et le jeu de l’oie? L’oie claudique, elle boite, d’où le jeu de l’oie.
Qu’est ce qu’il y a encore?

– Et le mat, c’est le vagabond, le pèlerin. Il est mordu par un chien et il boite. Et le pèlerin, c’est l’initié qui est en cours de d’initiation et il boite. Il ne sait pas sur quel pied danser .

– Et Jason? Il perd une de ses chaussures en faisant traverser la rivière à la déesse ; il perd sa chaussure, et ensuite, il boite.
Et c’est le pied droit, toujours le pied droit. En franc maçonnerie, l’initié, on le fait boiter jusqu’à ce qu’il devienne apprenti. Donc, ça a un sens de boiter, la claudication etc. On pourrait faire un livre

Ce qu’on peut retirer de ça, c’est que l’homme, depuis qu’il est homme, a compris le monde. Mais il l’exprime d’une manière différente, suivant les cultures. On n’est pas du tout dans un système où l’homme était moitié bête, une espèce de singe qui ne comprenait rien et qui un jour a appris le langage… Je crois qu’on a une histoire de l’homme qui est complètement fausse.

Esther:
On ne peut être sûr que d’une seule chose : ce qui est officiellement écrit dans les livres d’histoire n’est pas vrai. C’est une histoire, une vision. Et s’imaginer que l’homme remonte que jusque 5000 ans, c’est avoir une pauvre idée de ce que nous sommes.
C’est vraiment intéressant tout ce que j’ai lu sur le livre à propos du patriarcat : des tombes viking ont été découvertes, dans lesquels il y avait un chef de guerre. Par défaut, c’était un homme, jusqu’au moment où les archéologues ont eu la preuve qu’en fait, c’était une femme. Il ne s’étaient juste pas posé la question auparavant.
Plaçons-nous hors des quelques siècles d’obscurantisme dans lesquels on vit. Si l’homme avait compris depuis toujours qu’il y avait ce chemin initiatique, qu’il y avait quelque chose à comprendre, et qu’on trouve dans toutes les cultures. Pourquoi est ce qu’on en a rien fait, et pourquoi est ce que aujourd’hui on arrive à tellement d’obscurantisme?

Christian:
Ben pourquoi on a rien fait? C’est comme maintenant,on a toute les informations autour de nous, on en fait rien quand même.

Esther:
Je crois qu’il y a une forme de paresse qui s’est installée.

Christian:
D’autres diront ce sont les forces du mal. Steiner appelle ça les forces Ahrimannienne. Ahriman qui n’est pas confondre avec Lucifer, c’est encore un autre. Justement, dans le retable, il y a quatre anges qui font un concert et Marie sur la gauche. C’est la naissance de Jésus, et il y a à côté quatre anges.

Un en rouge, un en blanc, en vert, en noir : les quatre couleurs du processus alchimique. Et l’ange vert est couvert de plumes, il a des bijoux, et sur la tête il porte des plumes de paon. J’ai retrouvé des gravures de Albrecht Dürer, d’Adam et Ève où il représente le serpent avec des plumes de paon sur la tête. Donc cet ange là, c’est Lucifer, c’est le serpent de la Bible, le tentateur. Le peintre Grünewald, connaissait Albrecht Dürer, et a repris un symbole que celui-ci utilisait. Sur le tableau, l’ange regarde vers le ciel, là où on a représenté Dieu. Et donc il défie Dieu : il est Lucifer. Lucifer, c’est l’ange déchu, Lucifer, c’est à dire le porteur de lumière. C’est lui qui a apporté la science et la connaissance aux hommes. Donc ce n’est pas le diable mauvais. La Bible le décrit comme le plus brillant des êtres du ciel.

Esther:
Mais il apporte la connaissance. En numérologie, on voit que la connaissance, c’est ce qui permet de faire le choix . Et ce qui définit l’humanité, c’est justement de faire des choix. L’homme s’est séparé de Dieu, pour vivre l’unicité ; pour faire le choix d’y retourner ensuite. Mais personne ne peut pas avoir de choix, si il ne sait pas qu’il a cette possibilité. Cependant, en apportant le choix, on apporte aussi le déséquilibre. On apporte aussi la dualité. On apporte aussi la difficulté, parce que l’Homme devient responsable.

Christian:
C’est pour ça que les hommes disent « Pourquoi il y a le mal dans le monde? » C’est pas le mal, c’est des choses qui vont de travers, qui ne vont pas dans le sens de ce qu’on pourrait imaginer, le sens du divin… La terre a été confiée à Lucifer, quand il a été chassé du paradis. Il l’a quitté avec une partie des anges.
Dans « La Tentation du Christ », quand celui-ci rencontre Lucifer, celui-ci lui dit « Tout ça m’appartient. Je suis le maître de la terre, je peux te donner la puissance sur cela. » C’est le rôle de Lucifer, il est le tentateur. Le diviseur, celui qui veut détourner l’homme de son destin spirituel. Mais s’il n’y avait pas de tentation, on serait tous des anges. Et ça n’a aucun intérêt. Et c’est ce que Steiner, explique dans son livre qui s’appelle « La philosophie de la liberté ». C’est que la mission de l’homme, c’est de découvrir, de devenir un être libre. Mais la liberté fait peur. Car elle veut dire que l’Homme se prenne en charge…

Esther:
On revient sur la même chose.

Christian:
Tu dois assumer la responsabilité de ce que tu décides et ne pas la déléguer à d’autres.

En conclusion

Bien qu’elle date de plusieurs mois maintenant, cette conversation reste d’actualité, par son message : il est temps pour chacun de nous d’être libre et responsable, de ce que nous sommes, et de notre vie!

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