Je me suis réveillée tôt ce matin, et j’ai médité tranquillement dans mon lit. Il faisait encore sombre, et il n’y avait pas un bruit dans la maison. Cela m’est venu comme une illumination : la réponse à une question que je me posais depuis longtemps... Sur le sens de ce que je vis, l’objectif vers lequel nous devons tendre (en tout cas, aujourd’hui) et les liens qui unissent ceux qui sont autour de moi.
Merci, mes guides.
Cette réponse, je vais essayer de vous la transposer, afin qu’elle parle à tous.
Depuis des jours, quelques semaines, les mêmes questions qui apportent les mêmes réponses reviennent en boucle. Elles sont partout, dans les conversations entre François-Jérôme et moi, avec nos amis, autour de nous. La vie nous donne tous les indices, nous met sur la piste, nous place dans des situations qui nous font réagir et réfléchir et ressentir dans le bon sens. Il fallait juste assembler les pièces du puzzle.
C’est chose faite !
Toute cette réflexion, et son aboutissement vient de la réflexion autour du parcours de flamme jumelle que vis François-Jérôme depuis 7 ans.
Ok, nous sommes en 5D aujourd’hui.
OK, on doit tous tendre vers l’équilibre et la sérénité pour reconstruire ce qui est en train de s’effondrer. Ce sont des jolis mots, des idéaux vers lequel nous devons nous diriger… mais au quotidien, incarnés dans l’humanité, ça veut dire quoi ?
Revenons un peu en arrière…
L’humanité, qui existe depuis des centaines et des milliers d’années, s’est construite sur des concepts, des idées, des valeurs de façon tordue, perverse, via une construction égoïste et négative. L’histoire de l’Homme commence avec Adam et Eve (et je ne parle pas ici de religion, mais de concept) : chassés du paradis, ils ont découvert qu’ils étaient un homme et une femme. Dans un autre langage, je dirais que les étincelles divines ont quitté l’UN, la source, pour expérimenter la séparation et la différenciation. Et cela, dans le but de comprendre que nous sommes tous complémentaires, puisque nous faisons tous parti du tout, de l’UN.
Cependant, depuis des milliers d’années, le concept de Mâle et de Femelle a été maltraité, mal compris, mal appréhendé et mal vécu … Et cela a donné vie à des déformations aussi grave que l’esclavage, la soumission de la femme, la chasse aux sorcières, la boucherie des guerres, l’inquisition et l’évangélisation forcée, mais aussi la domination de l’un sur l’autre, les lourdeurs et le poids des responsabilité familiales et du devoir, etc.
Nul n’y a échappé. Qui que nous soyons, et qui que nous ayons été, nous avons tous subi et infligé les erreurs de ces énergies.
L’ombre faisant partie de la Lumière, c’était un chemin à emprunter, des expériences à vivre et à comprendre. Il est temps de passer à autre chose.
Notre objectif aujourd’hui, est d’apprendre à vivre ces mêmes énergies de façon positive, constructive et épanouissante. C’est à dire inverser le sens du cercle vicieux, pour en faire un cercle vertueux. La peur se transforme en amour, et la crainte en courage…
Les mêmes énergies, mais vécues autrement, d’une façon enrichissante et épanouissante.
Homme et Femme, aujourd’hui ?
C’est un sujet d’une actualité brûlante et primordiale : quel homme aujourd’hui ne se sent pas aujourd’hui nié dans sa masculinité ? Quelle femme ne se sent pas blessée dans sa féminité ? Les médias, la culture – et le wokisme – nous expliquent qu’un homme est violent et maltraitant, un bourreau par défaut ; qu’une femme est soumise, stupide, et toujours une victime.
Une femme qui veut faire carrière et trouver sa place dans notre société, doit forcément adopter – souvent de façon inconsciente – , des valeurs et des attitudes masculines si elle veut réussir. Et c’est ce que j’ai fait, dans la première partie de ma vie. Je plaide coupable : je trouvais les filles niaises, cruches, et j’étais fière d’avoir creusé mon trou au milieu des hommes. La femme doit nier et ravaler au plus profond d’elle même les valeurs féminines, qui sont raillées et ridiculisées, associés à la faiblesse et à la bêtise.
Et ça n’est pas mieux pour les hommes : être viril est considéré comme un crime. On a émasculé des générations entières – et aujourd’hui au propre, plus seulement au figuré- . On lui a expliqué qu’il est mauvais, qu’il est dirigé par la testostérone (au 19ème siècle, c’est sur la même idée qu’on envoyait des femmes en hôpital psychiatrique). Il n’est plus accepté que soumis au système, docile, sans rébellion, sans envies…
La gentillesse, le soin des autres, la droiture et l’idéal, le respect des règles nous sont vendus par tous les médias, films, romans, etc. comme de la stupidité. Le héros, aujourd’hui, est malin et sait tirer son épingle du jeu en toutes circonstances, au mépris et détriment des autres, qui se conduisent exactement de la même façon.
La première fois que cela m’a frappé, c’est à la sortie de la série « Dexter »… Depuis, je ne compte plus ces anti-héros : « Deseperate Housewife », « Sex in the City ».. ou plus récemment « Game of Thrones ».
Quand j’étais plus jeune, j’étais fan de la série « Friends » : je les ai tous vu, j’ai acheté les DVD, je connais tous les épisodes par cœur, en français comme en anglais. Mais si une de mes amie se comportait envers moi de la même façon qu’ils se conduisent entre eux, nous ne serions pas amies longtemps !
La sexualité, le lien charnel qui unit profondément les hommes et les femmes, a lui aussi été détourné, avili, perverti... Les mêmes médias nous montre une sexualité perverse, de dominant/dominé. J’ai été profondément choqué quand ma fille -17 ans- m’ a montré les romans qui la passionne : “dark romance”, ou comment faire passer une relation perverse et déséquilibrée comme un aboutissement ultime. C’est une ado, et elle prend ce que la société lui envoie. Nous avons tous lu ou vu “50 nuances de Grey”… Un best-seller qui raconte une histoire d’amour entre un homme qui ne peut exprimer ses sentiments qu’à travers la maltraitance, et une femme qui apprend le plaisir dans la soumission. Le tout enrubanné dans une histoire à l’eau de rose.
Comment ne pas se sentir perdu ?
Alors que nous entrons dans la 5ème dimension de conscience, notre mission est d’appréhender un nouveau concept, une nouvelle image de ce que représente le Masculin et le Féminin, de ce que veut dire « être un Homme » ou « être une Femme ».
La numérologie pour comprendre
La numérologie de l’âme nous apporte un éclairage très enrichissant. Transposer ces concepts à la vie incarnée m’aide à comprendre…
Les énergies femelles sont portées
- par le 2 : la compréhension du besoin des autres
- par le 6 : l’amour universel et la famille
- et par le 9 : l’altruisme et le don de soi
Vivre les énergies femelles n’est pas être une petite souris ; être une femme n’est pas être soumise, « belle et tais-toi façon cruche », ce n’est pas obéir aux dictats sans se poser de questions, et surtout, ce n’est pas se sacrifier pour les autres.
Au contraire, il faut être fière de porter l’Amour universel en soi, et fière d’être capable de le répandre. Il faut vivre l’abondance relationnelle, émotive, sensorielle, sans drame, sans blessure, sans peur et sans honte.
Parce que nous serons capable de porter notre féminité en étendard, sans violence ni haine, de façon saine et équilibrée, alors nous pourrons être un grain de lumière dans l’obscurité.
Les énergies mâles sont portées
- par le 1 : l’ego , le moi-je, le dynamisme
- par le 5 : le choix et la liberté
- et par le 8 : la capacité à saisir des opportunités et à transformer en abondance
Vivre les énergies mâle, ce n’est pas « tout les moyens sont bons » pour arriver à ses fins, pour un objectif personnel comme pour un idéal. Être un homme, ce n’est pas écraser les autres pour être en haut de la meute.
Vivre les énergies mâle avec justesse et de façon positive, c’est savoir revendiquer la liberté pour soi et pour les autres. Être un homme n’est pas synonyme de brutalité, de violence et d’égoïsme.
A contrario, c’est apprendre à utiliser toutes ses capacités et être fort sans être dominateur, être protecteur sans être condescendant, pour vivre dans l’abondance sans que cela soit au détriment des autres.
Parce que les hommes seront être des mâles heureux et fiables, alors ensemble nous porterons l’humanité un peu plus haut.
Et enfin, les énergies neutres sont portées
- par le 3 : la joie de vivre et la légèreté
- par le 4 : le respect des règles et la justesse
- et par le 7 : la spiritualité et la compréhension du monde qui nous entoure
Ces énergies aussi doivent également apprendre à être vécues avec équilibre et sérénité.
Il est légitime de se poser la question suivante : que vient faire la joie de vivre et la légèreté au milieu des règles et de la spiritualité ?
Depuis des millénaires, la spiritualité et le respect des règles ont été vécu avec austérité et rigueur. L’humanité a confondu le lâcher prise avec l’oubli de l’humain. C’est un sujet sérieux, grave et qui ne peut être abordé que sans émotions (trop féminin) et sans envies (trop masculin).
Vraiment ?
La légèreté comme objectif
Il est temps d’abandonner les concepts erronées qui ont été construit en 3D.
La spiritualité et le respect des règles riment aujourd’hui avec joie de vivre et légèreté. Encore une fois, cette idée a été vécu comme un concept négatif, associé au papillonnage et au manque d’implication. C’est vrai, il est difficile d’associer ces deux concept : être profond et léger en même temps ! Même les mots nous paraissent antagonistes…
La légèreté… Si difficile à appréhender !
Pourrait-on alors l’associer à épanouissement et joie de vivre ?
Pourtant c’est le travail qu’il faire aujourd’hui, l’objectif qu’il faut atteindre. Mais surtout, et c’est ce que j’ai compris, c’est l’outil qui va nous permettre à tous de nous extirper des lourdeurs gluantes qui nous rattachent à l’ancien monde, afin d’entrer de plein pied dans celui qui arrive.
Comment faire ?
- Nettoyer notre karma et les déséquilibres de nos énergies – que l’on peut découvrir à travers le Portrait de Vie -,
- Mettre notre vie en alignement avec ce que nous sommes,
- Être nous-même,
- Nous débarrasser des traumas et autre lourdeurs de nos lignées familiale et karmiques,
- …
Voilà ce que nous sommes tous venus faire à ce moment précis de l’histoire de l’Humanité, voilà pourquoi nous sommes tous incarné ici et maintenant.
Quel ambitieux programme !
Comment se sentir à la hauteur, et comment y arriver ?
Et pour le réaliser, les outils que nous avons tous à notre disposition sont
la légèreté et la joie de vivre !
Si nous prenons ces concepts comme objectifs, alors ils cessent d’être négatifs et mal interprétés… Cela permet de comprendre l’impermanence de la vie et l’illusion du matériel… D’apporter par ricochets le respect de soi-même, des autres et de la planète… Quoi qu’il se passe dans notre vie, le vivre avec le sourire rend l’expérience plus légère, donc plus facile… Et cela nous permet de gravir une marche de plus !