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Synchronicités & opportunités

Comme je vous l’ai déjà raconté, les synchronicités et les opportunités rythment notre vie. Nous ne faisons que suivre la voie qu’ils nous tracent au fur et à mesure. Et aujourd’hui, le rythme s’accélère, et plus nous lâchons notre envie de contrôle et nous faisons confiance à l’Univers, plus les synchronicités se manifestent.

Voici l’incroyable succession d’événements qui nous a dirigés vers cet incroyable projet et le voyage en Inde qui se dessine à l’horizon.

De l’adoucisseur au Jet-ski…

Il y a quelques mois, François-Jérôme a acheté un adoucisseur d’eau pour la maison. Il l’a trouvé d’occasion, sur Le Bon Coin, à quelques kilomètres de chez nous. Nous nous sommes rendus chez le vendeur, qui vidait son garage de tout ce dont il n’avait plus besoin. Au fond du local, trônaient deux jet-skis, sur leurs remorques, un Polaris et un Sea-Doo, à moitié ensevelis sous du bazar de toute sorte. François-Jérôme interroge le vendeur : « Oui, je m’en débarrasse, parce que je ne m’en sers plus. Ils sont en règle, mais le Sea-Doo ne fonctionne plus. » Nous les avons achetés, pour une modique somme.

Puis un bateau moteur…

Parce qu’il est nécessaire d’avoir un permis bateau pour conduire un jet-ski, nous avons commencé à nous renseigner sur le sujet. De son côté, François-Jérôme imaginait : « Peut-être puis-je trouver un petit bateau, dont le moteur ne fonctionne plus, et que je pourrais réparer… » François-Jérôme rêve depuis toujours d’avoir un bateau, et cela lui paraissait comme une première étape. Il prendrait ensuite le temps de réparer et de bricoler la mécanique. Il met donc en place des alertes sur internet. Quelques semaines après, un matin, il reçoit une notification : « Donne bateau, moteur HS… » Il appelle immédiatement le propriétaire, afin d’en savoir plus. Celui-ci en a juste assez de son bateau qui tombe tout le temps en panne. « Envoyez-moi vos noms et prénoms, votre adresse, et je vous envoie les papiers du bateau. Il est à vous ! » Après vérifications, tout est en règle, aucune dette ni vice caché.

Et une remorque…

Pour aller chercher son nouveau bateau qui se trouve dans le sud de la France, il est indispensable d’avoir une remorque. François-Jérôme en achète donc une ; la chance fait que le précédent propriétaire de la remorque l’avait réglée pour exactement le même bateau ! En surfant sur des forums de propriétaires de bateau, il tombe sur un message d’une personne qui cherche une remorque pour convoyer le sien (il possède exactement le même !) de Bretagne en Normandie ! C’est justement là que François-Jérôme doit aller chercher sa remorque. Et c’est ainsi que François-Jérôme trouve quelqu’un pour l’accompagner en Bretagne chercher la nouvelle remorque, et qui finance le voyage… Pendant le voyage, François-Jérôme et Nicolas discutent beaucoup, notamment de bateau et de leur amour de la mer. C’est le début d’une amitié.

Au port de Rouen…

François-Jérôme se rend ensuite dans le sud de la France chercher son nouveau bateau, et l’installe, sur sa remorque, dans notre jardin. Il bricole dessus chaque fois qu’il a un moment. Quelques mois plus tard, Nicolas l’appelle en urgence : « J’ai malencontreusement heurté un autre navire. Mon bateau a une voie d’eau, il faut donc que je le sorte rapidement de l’eau. Peux-tu me prêter ta remorque ? » « Ce serait avec grand plaisir mais elle n’est pas disponible… Mon bateau est installé dessus. » Nicolas réfléchit quelques instants et lui propose : « Je vais te trouver une place dans un port, où tu pourras mettre ton bateau pendant quelques temps, et ainsi je pourrais prendre ta remorque ? » Le lendemain, Nicolas annonce qu’il a trouvé une place au port de Rouen.

Un voilier

Au port de Rouen, nous retrouvons un ami, Yves, que nous n’avions pas vu depuis 10 ans, et qui vit à présent sur son voilier. La vie au port est très agréable : nous avons l’impression d’être dans un autre monde. C’est le printemps, nous apprenons à connaître tous les résidants, nous enchaînons les barbecues sur le port et de longues discussions avec chacun… François-Jérôme raconte à Yves : « Mon rêve, ça a toujours été d’avoir un voilier ! Pourrais-tu m’aider à en trouver un ? » Et c’est ainsi qu’aidé de Yves, il se met en quête du voilier de ses rêves. Mais plutôt qu’un voilier moderne, en PVC, il rêve d’un voilier en bois. « Un SCHPOUNTZ, bien sûr ! » lui conseille Yves. « Mais ils sont rares et valent assez cher… » Cependant, François-Jérome venait juste de voir passer une annonce. Ni une, ni deux, François-Jérôme et Yves ont contacté le propriétaire, puis sont allés le voir dans le sud-ouest. La négociation a été longue et difficile, mais François-Jérôme a réussi à l’acheter à un prix en-dessous de sa valeur, mais c’est justement la somme dont nous disposions à ce moment-là.

A l’Armada de Rouen…

Le bateau était en Vendée, et aidé de quelques amis, il l’a ramené au port de Rouen, quelques semaines avant le début de La Grande Armada 2023. Sans grand espoir, il les a contactés pour leur faire part de sa présence. Justement, il restait une place vacante, suite à un désistement : et c’est ainsi que Sleipnir s’est retrouvé sur les quais de la ville de Rouen, au milieu des énormes trois-mâts et autres navires-écoles venus du monde entier.

Vikram…

Et nous voilà un matin de juin, en train de paresser tranquillement sur le pont de la goélette, et de profiter du spectacle enivrant de tous ces bateaux autour de nous. Un homme s’approche de nous sur le quai :
– “Do you speak English ? “
– “Oui bien sûr”
– “Est-ce que je peux revenir d’ici vingt minutes pour parler avec vous ? “
Évidemment. C’était pour le moins inhabituel, et nous étions interloqués. Vingt minutes après, Vikram est arrivé, suivi d’un serveur qui nous apportait de la bière et de quoi manger. Vikram est monté sur notre bateau, et nous avons commencé à discuter (en anglais)… de bateaux, de l’Armada, de spiritualité, des différences culturelles entre l’Inde et la France, de son projet sans bien comprendre ce qu’il attendait de nous. Il a pris des photos, de nous et du voilier, nous avons échangé nos adresses email, et puis il est reparti.
À notre plus grande surprise, Vikram est revenu vers nous quelques mois après. Par échange de message tout d’abord, puis il est venu à Montérolier, deux fois de suite. Il a séjourné chez nous, il a rencontré notre famille et nos amis. Nous avons appris à nous connaître et à nous apprécier ; une amitié profonde est née, faite d’échanges et de respect.

A la découverte de l’Inde…

Nous avons longuement discuté et échangé, en face à face, par visio et par message. Et ensemble, nous avons décidé de nous joindre à l’immense projet de Vikram et d’y apporter notre contribution.
Quel est ce projet ? En quelques mots, il s’agit de s’enrichir les uns les autres à travers des échanges culturels, sous beaucoup de formes différentes. Et la première étape de ce projet sera notre découverte de l’Inde : nous partons quatre semaines, très prochainement, pour découvrir le pays guidés par Vikram. Il va nous faire visiter des endroits magiques et historiques, des temples et des hauts lieux de la spiritualité indienne, nous allons appréhender la vie à l’indienne, et rencontrer de nombreuses personnes, depuis des enfants dans des écoles au pied de l’Himalaya, jusqu’à des personnages officiels à Mumbai.

L’objectif : saisir les opportunités qui nous permettront de développer ce projet d’échange culturel, et s’enrichir tous de sagesse et de compréhension.

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